- Missions :
Divergenre est une association locale et de proximité ayant pour objectifs :
– D’accueillir, de soutenir avec bienveillance et non-jugement les personnes en questionnement sur leur identité de genre. L’association mets en place des espaces d’écoute solidaire avec l’expertise de concerné.es, et une aide concrète aux difficultés des personnes en questionnement.
– De dénoncer, prévenir, et faire reculer les oppressions systémiques tel que l’homophobie, la transphobie, l’enbyphobie, par divers moyens notamment pédagogiques et/ou militants.
– De sensibiliser le grand public à la question des identités de genre et de l’orientation sexuelle. L’association lutte contre les préjugés sociaux en animant un débat public, en favorisant la réflexion et la déconstruction des préjugés par le moyen de l’éducation, l’échange, et/ou en permettant une plus grande visibilité des personnes concernées. – D’orienter, informer et accompagner les personnes dans leur parcours médical. L’association oriente par expérience vers des intervenants reconnus pour leur bienveillance afin de construire un réseau local de prise en charge des personnes nécessitant bien souvent, mais seulement si iels le souhaitent, hormonothérapie, et parfois interventions chirurgicales.
- Revendications :
Divergenre exige :
La dépathologisation des transidentités, leur retrait du Manuel Diagnostique et Statistique des troubles Mentaux (DSM V) et leur reclassification dans une catégorie non pathologisante dans la Classification Internationale des Maladies (CIM 10)
La dépsychiatrisation effective des transidentités parce qu’il est intolérable que les différentes étapes de la transition restent soumises au bon vouloir des psychiatres
Un réel échange entre la Haute Autorité de Santé, le Ministère de la Santé, les personnes trans et les associations qui les représentent, pour que les personnes trans, qui sont les premières concernées, soient enfin actrices dans la révision du rapport sur la prise en charge des transidentités en France
Le changement de la mention de sexe à l’état civil selon une procédure libre et gratuite, en mairie, sans condition médicale (ni stérilisation, ni suivi psychiatrique), sans homologation par un juge
Le démantèlement des équipes et protocoles hospitaliers et la formation des médecins et chirurgien·ne·s françai·se·s pour un suivi médical de qualité, respectueux et dépsychiatrisé
Le respect de l’article R4127-6 du code de Sécurité Sociale qui garantit à chacun·e le libre choix de son médecin
Le remboursement à 100% des frais médicaux de transition sans condition, y compris à l’étranger
Des études épidémiologiques sur la santé des personnes trans, et en particulier sur la prévalence du VIH/sida/IST
Des campagnes de prévention contre le VIH/sida, les hépatites et les IST en direction des personnes trans
La suppression de la mention de sexe à l’état civil et sur l’ensemble des documents d’identité L’accompagnement des enfants et adolescents dans leur autodétermination (respect et protection du genre et des prénoms et genre choisis, accès aux traitements hormonaux et/ou bloquant la puberté et/ou aux opérations sur la base du consentement éclairé, accès au changement d’état civil)