Adelphes ne nous divisons pas, encore une fois, car ce sera toujours le grain de nos détracteurs, quinze frotte les mains, mais communément, pleurons, honorons, dénonçons, hurlons, la disparition bien trop tôt d’une autre de nos sœurs, qui s’ajoute à la liste funèbre des victimes de la transphobie Vivez et brillez en son hommage, vous n’êtes pas seul.e nous sommes légion de chandelles à la beauté étincelante.Rest in peace sisters for eternity like diamonds « Nous ne sommes pas certaines de ton prénom, vu toute les informations entendues ces derniers jours, alors permets nous de t’appeler déesse, diamant, trésor, perle, magnifique personne… »
Catégorie : Actualité
Communiquées de l’association
Toustes fiché-e-s
Le Ministère de l’Intérieur a publié le 4 décembre trois décrets qui permettent de stocker des données de la sphère intime dans les fichiers du renseignement territorial. Ces décrets sont justifiés par des raisons sécuritaires. Cependant l’utilisation de ces fichiers dépassent largement la lutte contre le terrorisme.
Bien que ces décrets ne visent pas directement les LGBTQI+, nous considérons que la collecte de ces données fait peser une lourde menace sur la communauté.
- Les données qui pourront être enregistrées au titre des “activités susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique” : activités publiques ou au sein de groupements ou de personnes morales, Comportement et habitudes de vie, activités sur les réseaux sociaux, pratique et comportement religieux, …
Ce sont des données aussi intimes que les préférences sexuelles et les comportements liés au genre qui seront fichées. Qui peut garantir que ce fichier ne tombera pas un jour dans de mauvaises mains ?Il permettra à un régime autoritaire en quête de boucs-émissaires de cibler très facilement des minorités sexuelles ou des comportements stigmatisés. Qui peut garantir que ce fichier ne sera jamais utilisé par un employeur indélicat ou part un tiers mal intentionné ?
- Sont autorisés aussi le fichage des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale ainsi que les données de santé révélant une dangerosité particulière.
Ainsi des données concernant nos genres, nos préférences sexuelles seront associées à nos activités politiques et associatives. La qualité de ces données dépendra de la capacité de compréhension de personnels sans formation spécifique. Comment garantir que ces données seront exactes, respectueuses du ressenti et du vécu de chacun.e ? Comment garantir que la décision de saisir ses données ne sera pas motivée par des préjugés ? et non guidé par un jugement moral ?
- Les données qui pourront être enregistrée au titre des “facteurs de fragilité” : facteurs familiaux, sociaux et économiques, faits dont la personne a été victime, comportement auto-agressif, addictions, …
La pression de la société cisnormée est la cause de comportements marginaux. Le danger est grand que ce fichier renverse la logique et pathologise les victimes.
Ces décrets sont passés sans aucun débat, avec le minimum de publicité. Nous exigeons que la pertinence et la portée de ces décrets soit discutées par la représentation nationale.
Le rôle du gouvernement est de protéger les minorités, et non de les mettre en danger. Nous exigeons qu’un champ d’application réduit et des conditions de sécurité extrêmes soient définis, mis en place et audités annuellement dans un rapport public.
Effet de mode
Le fameux « effet de mode » Soutien à Elliot Page et toustes nos adelphes de dernier cri
Acceptess Transgenres TDOR 2020
Live de commémoration des personnes trans disparues, en raison de leur identité de genre par nos pairs d’ Acceptess Transgenres
Transgender Day of Remembrance 2020
La transphobie tue toujours.
Depuis plus de vingt ans, le 20 novembre, Journée du souvenir trans (TDoR – Transgender Day of Remembrance), marque le moment où nous saluons la mémoire des personnes trans que la haine et l’indifférence nous ont arrachées et dénonçons les assassinats et les oppressions meurtrieres dont elles ont été victimes. Aujourd’hui encore, la transphobie humilie, menace, discrimine, blesse et tue.
Le rapport sur les LGBTQIphobies, publié chaque année par SOS homophobie, recensait en 2019 208 agressions à caractère spécifiquement transphobe – dans 1 cas sur 5 l’agression était physique ou sexuelle. Les femmes trans, 98%, restent très majoritairement visées par ces violences (aka la transmisogygnie).
Entre le début octobre 2019 et fin septembre 2020, 432 personnes Trans et de Divers Genres sont mortes en raison de leur identité et/ou expression de genre, à travers le monde. Ce ne sont que les cas signalés : le nombre réel est impossible à estimer. Une liste non exhaustive qui ne comprends pas les personnes non binaires et celles non ouvertement déclarées trans.
C’est la partie immergée de l’iceberg de la transphobie, un iceberg sinistre aux multiples visages, comme celui administratif, mais aussi celui « ordinaire » souvent oublié, moins visible mais tout aussi délétère à long terme.
La transphobie se nourrit des discriminations de tout ordre faites aux personnes trans que ce soit en termes d’accès au droit, à la santé, au travail, au logement ou encore à des conditions d’incarcération. La transphobie alimente aussi la précarité et la paupérisation dont sont victimes les personnes trans au quotidien. Une situation qui ne fait que s’aggraver avec la crise sanitaire.
En ce 20 novembre 2020, nous défendons le respect des droits humains et leur stricte application pour toustes ,dans une société qui doit cesser de faire semblant.Assurer l’inclusion des personnes trans, c’est assurer leur sécurité et les préserver de toute la haine qui les tue en France et dans le monde.
En ce 20 novembre, nous pensons aussi aux invisibles, aux personnes trans qui n’ont pas jamais pu témoigner ou qui n’ont pas trouvé la force de le faire ou qui, tout simplement, n’ont pas été entendues. Cette journée est aussi la leur.
En ce 20 novembre, nous nous souvenons de Vanessa Campos, assassinée dans la nuit du 16 au 17 août 2018 à Paris.En ce 20 novembre, nous nous souvenons de Jessyca Sarmiento, assassinée dans la nuit du 20 au 21 février 2020 à Paris.
En ce 20 novembre nous nous souvenons de Doona Jué, poussée au suicide le 23 septembre 2020 à la gare de Montpellier.
En ce 20 novembre, et ce depuis trop longtemps, les personnes trans ne veulent plus se taire, ne veulent plus encaisser. Elles luttent, elles existent, elles restent fières, et elles hurlent en unisson. Pour toutes celles tombées que nous honorons aujourd’huiNous en avons assez !Pas un.e de plus !
Mauree Turner
Et voici encore une bonne nouvelle de l’actualité tonitruante Outre-Atlantique ! Mauree Turner devient la première personne américaine ouvertement non-binaire à être élue à une législature d’État en remportant la Chambre de l’État de l’Oklahoma. 💛🤍💜🖤
Sarah McBride
Car elles sont rares on vous partage ce matin une chouette nouvelle, et on croise fort les doigts pour toustes nos adelphes minorisé.e.s américain.e.s #SarahMcbride
Journée de la visibilité intersexe
Nous espérons que toutes les personnes concernées autant passé un excellent lundi car c’était la journée de visibilité intersexe 💛💙💛💙💛
On vous rappelle en passant que :
👉 1 bébé sur 500 dans le monde né intersexué (avec des caractéristiques, qui ne correspondent pas aux définitions médicales strictes du féminin ou du masculin).
👉 Être intersexe est une condition qui n’a pas forcément besoin d’être corrigée, car sans danger pour la santé.
👉Pourtant 30 à 80% des personnes intersexes ont subit plus d’une opération de mutilation.
👉 Être intersexué n’a rien à voir avec le fait d’être transgenre, et encore moins l’orientation sexuelle.
👉Il est erroné et offensant de parler d' »hermaphrodisme », de « ni femme ni homme », d' »ambiguïté » etc, si les personnes ne se définissent pas ainsi.